Il m’avait demandé
de traduire mes nomades
en passementerie.
J’ai d’abord enroulé le matin
autour de la fougère
puis j’ai aligné bien parallèles
les tiges du délabrement.
Le nuancier du ciel
m’a indiqué une teinte particulière
de mauve envahisseur.
Enfin les chiens errants ont longé le bassin
où je m’étais noyée.