Errant à travers champs sans trouver la lisière
je voulais retracer sur un papier Canson
quelques vers oubliés, peut-être une chanson
qui parle d’un cheval qu’on lave à la rivière
Peut-être l’ai chantée quand j’étais écolière
bête comme un gros chou et gaie comme un pinson
un chant léger, mutin, dont je cherche le son
un refrain sans apprêt de rime régulière
Ballade à l’air champêtre à la forme rurale
promenée en forêt, aimablement banale,
la nostalgie coulant dans son vieil alambic
Mais comment retrouver cette pauvre rengaine
(pas de quoi pour cela avaler l’arsenic)
car ce serait pour moi, je vous dis, une aubaine