« Le onzième jour du mois de Juillet mil sept cent quatre vingt deux environ les cinq heures et demi du matin est paru au dessus de cette paroisse un nuage d’une très petite étendüe à six heures moins un quart est parti de ce nuage un éclaire et au même moment le tonnerre est tombé sur le clocher directement sur la pointe a brisé l’éguille en plusieurs morceaux et quelques autres pièces de charpente sans qu’il ait paru aucune étincelle de feu la foudre après avoir dépouillé le clocher des ardoises qui le couvraient du côté du midi et du sud ouest est descendue le long du mur par l’endroit où est l’horloge dont elle a coupé le fil de fer qui fait frapper le marteau a gagné le pignon où est la porte d’entrée a percé une petite niche où était une statue de bois de la Ste Vierge quelle a renversée sous le porche et a envoyé quelques plâtras sur le maître autel sans avoir causé autres dommages sinon deux trous au cadran dont un est directement à l’heure qu’elle a frappé »
Texte extrait du registre BMS de Courceaux (Perceneige), Yonne, 1752-1791, p. 143
J’ai conservé l’orthographe d’origine ainsi que la totale absence de ponctutation. Le titre assez mystérieux est celui qui figure sur le registre.