Poste restante

22 mars 2006

 (Hommage à Charlebos Delert)


La Rature est un ventre où de gisants milliers
Laissent parfois blottir des montures atones ;
L’homme y lasse à travers des arrêts de garçonnes
Qui l’opèrent avec des regards jardiniers.

Comme de longs mélos qui de loin se contondent
Dans une sulfureuse et trop longue unité,
Faste comme l’ennui et comme l’aparté,
Les jardins, les fourreurs et les tons seraient onde.

Il est des jardins prêts comme des mers d’antan,
Fous comme les gaulois, clairs comme les mairies,
– Et d’autres, ors rompus, lisses et pris au temps,

Ayant l’extension des roses désunies,
Comme l’encre, le Turc, le tintouin et l’empan,
Qui hantent les mentors de l’S prié des vents.

Folie Gêneuse

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